Dans un effort pour combattre la malnutrition, l’entreprise KDS, représentant en République Démocrat
A lire également
Dans un effort pour combattre la malnutrition, l'entreprise KDS, représentant en République Démocratique du Congo de la société sud-africaine Futurelife, a présenté ses produits à la Ministre d’État en charge des Affaires sociales, Eve Bazaiba Masudi. La délégation, menée par la partenaire de Futurelife, Rose Parentaux, a été reçue ce mercredi 27 août 2025, à Kinshasa.
Au cœur de la discussion se trouvaient les « aliments intelligents » de Futurelife. Fabriqués à base de maïs et de soja, ces produits sont enrichis en oméga 3, 25 vitamines et minéraux, ce qui les rend efficaces pour renforcer le système immunitaire et améliorer la nutrition. Faciles à préparer, ils se déclinent en plusieurs formes (bouillie, chocolat, etc.), se conservent à température ambiante pendant plus d’un an et fournissent une énergie durable.
Selon Junior Kashimoto, Directeur Général du projet, l'objectif est de répondre aux besoins essentiels des personnes déplacées, des populations malnutries, des militaires et du grand public.
L'entreprise a déjà signé un protocole d'accord avec le ministère de l'Industrie en février dernier pour la construction d'une usine en RDC. Ce projet d'envergure nécessite l'accompagnement du gouvernement pour déterminer une politique de prix juste.
Futurelife envisage également un partenariat avec le ministère de l'Éducation nationale pour intégrer ses produits dans les cantines scolaires, s'inspirant du modèle sud-africain. Le projet, financé par des capitaux sud-africains, débutera à Kinshasa avant de s’étendre à deux autres provinces, avec la création d’au moins 350 emplois directs.
Pour Étienne Lopepe, président du projet, l'initiative offre également un levier de développement pour l'agriculture locale. « Ces aliments étant fabriqués à base de maïs et de soja, les coopératives agricoles locales seront mises à contribution. C’est la revanche du sol sur le sous-sol : un projet qui favorise à la fois l’emploi et l’agriculture », a-t-il affirmé.